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Il s'agit de développement durable

 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 16 mars 2006

 

Un an après la loi handicap, l’ancienne Secrétaire d’Etat répond à nos questions

 

« Il s’agit de Développement Durable » 

  

Dans le cadre de la semaine des Personnes Handicapées Physiques et de la Semaine d’Information sur la Santé Mentale qui se déroulent toutes deux du 13 au 19 mars, Marie-Anne Montchamp nous a accordé un entretien exclusif sur la Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des chances des Personnes Handicapées, un an après son adoption définitive par le Parlement. Aujourd’hui redevenue « simple députée » de sa Circonscription après le référendum du 29 mai, la « marraine » de l’accessibilité à Saint-Gaudens revient sur l’essence de l’action gouvernementale.

 

LPJ : Marie-Anne Montchamp, qu’en est-il de la loi du 11 février 2005 depuis son adoption définitive par le Parlement ?

 

M.A. Montchamp : La loi avance. Par exemple, depuis le 1er janvier 2006, il y a dans chaque département une Maison Départementale des Personnes Handicapées. Cette loi est un chantier énorme car il y a 80 décrets d’application à rédiger, dont une trentaine sont parus pour l’instant. Or, cette rédaction ne peut se faire que selon une méthode de concertation systématique avec les associations, la même méthode que pour la rédaction de la loi, ce qui explique pourquoi cela prend du temps. Le Gouvernement agit par priorité car c’est une loi qui est tellement transversale, qui englobe tellement de sujets et tellement de formes de handicaps qu’on ne peut pas unilatéralement décréter que le texte doit s’appliquer.

 

LPJ : La loi du 11 février reconnaît pour la première fois la notion d’un cinquième handicap qui est celui du handicap psychique. Pouvez-vous nous apporter des précisions sur cette notion ?

 

M.A.M : Pour moi, c’est un point absolument crucial dans cette loi. On a accepté de reconnaître collectivement pour la première fois la maladie psychique comme susceptible de créer des handicaps, alors que la personne n’a pas de restrictions physiques. Pour la première fois nous avons accepté de considérer que les affections psychiques entraînaient des réductions de participation à la vie en société, et qu’à ce titre, nous pouvions faire bénéficier les personnes de l’aide à la compensation, et des droits qu’on accorde aux Personnes Handicapées. C’était une très grande attente de la part des familles des personnes souffrantes, car on est aujourd’hui dans une société qui a tendance à exclure les gens différents, et ces gens sont des gens très fragiles, très vulnérables, avec une forme de handicap très complexe : un jour ils vont bien, et le lendemain ils peuvent être complètement au fond du gouffre. C’est très déconcertant parce-qu’il faut leur apporter « des aides aux ressources », autres que des aides à la compensation traditionnelles. J’ai mis un point d’honneur à développer cet aspect de la loi parce-que sur ce sujet, la culture générale des français est assez « schématique ». Il y a un amalgame avec la violence délinquante et les troubles du comportement psychique. Je suis affolée par le nombre de Personnes Handicapées Psychiques qui sont en prison à l’heure actuelle. C’est le même problème avec les très jeunes : Attention à prévenir les phénomènes violents qui sont liées à des problèmes psychiques. Il faut distinguer la réponse disciplinaire de la réponse soignante. C’est un énorme travail que nous avons à faire ensemble car, pour la santé mentale, une grande partie des difficultés vient de notre absence de compréhension de celle-ci. Il faut accompagner ces personnes, et ne pas les laisser à la rue. Ce sont des handicaps qui sont diagnostiqués beaucoup trop tard, à la majorité, et pour lesquels nous avons peu d’informations pour organiser la solidarité nationale.

 

LPJ : Concernant l’intégration professionnelle des Personnes Handicapées, quelles sont aujourd’hui les grandes orientations ?

 

M.A.M : Nous avons encore le comportement d’une société d’abondance, qui fonctionne sur une organisation standardisée, mais dont le potentiel de population active se réduit du fait de l’âge. Or nous allons être obligés de prendre en compte désormais toutes les compétences de tous les membres du corps social car notre ressource humaine se réduit, et je crois qu’il faut valoriser tous les apports particuliers. Il est donc de notre intérêt de nous organiser en prenant en compte l’apport de la ressource humaine constituée par les Personnes Handicapées. Il s’agit aujourd’hui d’une organisation sociale qu’il faut penser en terme de stratégies de Développement Durable.

 

LPJ : Le Développement Durable, c’est aussi l’accessibilité des Personnes Handicapées. Or vous êtes venue à Saint-Gaudens pour signer « La Charte Saint-Gaudinoise d’Accessibilité » le 3 mai dernier. Qu’en est-il aujourd’hui de cette accessibilité ?

 

M.A.M : Je me rappelle très bien de Saint-Gaudens, c’était très « chouette », c’est un très bon souvenir, très agréable. Il faut savoir que tout est possible si la Cité est accessible, et il s’agit pour les villes qui prennent ces initiatives, de programmer cette mise en accessibilité, de la planifier. Il faut la réfléchir dans un esprit de systèmes, de stratégies, en recherchant la meilleure économie de moyens pour le meilleur résultat attendu. C’est une question de « gouvernance publique », et c’est un véritable sujet de Développement Durable.

 

                                                                                                                   Propos recueillis par Jérôme HOTTA

 

Ce que nous ne voulons plus voir à Saint-Gaudens

Avant... 135 euros aprés...

Avant...
Avant... 

Article paru dans « La Libération du Comminges » du lundi 02 mai 2005

 

Personnes Handicapées

   

« Ce que nous ne voulons plus voir à Saint-Gaudens »

 

Il est inutile de créer des aménagements urbains spécifiques si ceux-ci ne sont pas respecter par tous. Aussi, il faut remercier la Police Municipale de son action afin que les personnes handicapées ne soit plus confronter à ce genre de problème.

 

                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

Solène, la Reine des Pyrénées

Solène, la reine des Pyrénées (Photos B. Loyseau)

Solène, la reine des Pyrénées (Photos B. Loyseau)
Solène, la reine des Pyrénées (Photos B. Loyseau) 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 23 mars 2006

 

La luchonnaise de Saint-Mamet « explose » aux jeux paralympique de Turin

 

Solène, la reine des Pyrénées  

 

 

           Pour cette neuvième édition des jeux paralympique des sports d’hiver de Turin, c’est une petite française qui a attiré le regard des médias internationaux. Et pas n’importe quelle française puisqu’il s’agit d’une luchonnaise de Saint-Mamet, en classe de Terminale S au lycée Edmond Rostand, en option ski. Luchon ne se contente plus désormais d’accueillir des stars, elle les nourrit et les élève, pour le plus grand bonheur de tous les commingeois.

 

            Rappelez-vous ce nom et ce prénom, car vous en entendrez de nouveau parler, c’est sûr. Solène Jambaqué, qui fêtera ses 18 ans le 14 avril prochain, est l’héroïne de ces neuvièmes jeux paralympiques de Turin 2006 où elle a remporté pas moins de quatre médailles, permettant ainsi à la France de se classer quatrième. Et ce n’est pas la seule femme à avoir ainsi porté haut les couleurs de la terre haut-garonnaise, puisque dans la catégorie malvoyants, la toulousaine Pascale Casanova, 32 ans, guidée par Bénédicte Sainas, a récolté deux médailles d’or (en Slalom et en Descente) et une d’argent en Géant.

 

            Mais notre luchonnaise s’est surtout offert le plaisir d’avoir rapporté la première médaille d’or en descente le 11 mars, au point que le Président de la République, Jacques Chirac, s’est empressé de lui adresser par écrit ses félicitations. Au total, elle revient chez nous avec deux médailles d’or (en Descente et en Super Géant), une de bronze en Géant, et une d’argent en Slalom. Après ça, qui dira que nos Pyrénées Centrales ne savent pas nourrir de grands champions ?

 

            Hémiplégique de naissance, Solène a vraisemblablement le goût du défi dans le sang. Un goût qui est encouragé par tous ses proches, sa maman Annie en particulier, mais aussi tous ses amis du Lycée Edmond Rostand, ainsi que le personnel d’encadrement. Très soutenue par le club columérin « Shuss Ski Club Colomiers Handisport », c’est le cazérien et ancien rugbyman Guy Soriano, Président du Comité Régional Handisport Midi-Pyrénées, qui l’a accueillie à l’aéroport de Blagnac où elle est arrivée ce mardi matin. Mais il y a autre chose dans cette première médaille, comme une énergie absolue de vaincre, une force de l’esprit quasi surnaturelle, car, cette première médaille d’or qu’elle a gagnée pour la France, elle l’a dédiée avant tout à son père, aujourd’hui absent car disparu trop tôt, il y a deux ans.

 

            Quel plus bel hommage pouvait-on rendre à toutes les Personnes Handicapées de ce pays, si ce n’est en allant vaincre au nom de celui-ci et de ceux-ci dans la plus prestigieuse des compétitions sportives, celle de l’Olympisme ? Solène a bien rempli sa mission, alors que se déroulait en France la semaine des Personnes Handicapées Physique autour de nombreuses manifestations, elle, elle s’en est allée vaincre et conquérir de nouveaux espaces sur le versant italien. Que dire de plus sinon, vive le luchonnais, vive les Pyrénées,… et vive Solène Jambaqué !

 

 

                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

Saint-Gaudens s'engage par une Charte

Ce sera la journée des Personnes Handicapées
Ce sera la journée des Personnes Handicapées 

Article paru dans « La Voix du Midi » du jeudi 03 février 2005

 

La ville devient enfin accessible pour les Personnes Handicapées.

 

Accessibilité, Saint-Gaudens s’engage par une Charte.

 

Le 21 octobre 2002, la ville de Saint-Gaudens crée, par délibération, un Comité Consultatif sur l’Accessibilité, et désigne des représentants des personnes qualifiées au titre des associations. Le 2 décembre 2003, Année Européenne des Personnes Handicapées, est signée à Paris la Charte Nationale d’Accessibilité…

 

            Jean Camps est un Adjoint à l’urbanisme heureux. En effet, qui ne souhaite pas œuvrer à la fois pour sa commune et pour de grandes actions collectives ? La Charte Saint-Gaudinoise d’Accessibilité, qui devrait être signée le 7 mars à Saint-Gaudens en présence de la Secrétaire d’Etat aux Personnes Handicapées, Mme Marie-Anne Montchamp, et du Délégué Interministériel (DIPH), lui offre cette double occasion : ratifier à la fois un grand projet humain et un grand projet d’aménagement de ville.

 

            C’est par le relais des associations qu’a fonctionné parfaitement cette dynamique, et notamment par la personne de Dany Gombert, pour les aveugles et malvoyants, qui, en compagnie de Claude Blanco de l’APF (les paralysés de France), a quelque peu bouleversé le schéma traditionnel de notre espace administratif : elle s’est emparée du dossier, et à entraîné jean Camps à Toulouse : « Il fallait, pour concrétiser des actions techniques, avoir une référence technique. Pour ces raisons,  et par l’intermédiaire de Dany Gombert, la Ville de Saint-Gaudens s’est rapprochée des services spécialisés de la Ville de Toulouse, en la personne de Mr. Bernard Andreu », précise l’adjoint.

 

            Car Toulouse travaille sur l’accessibilité en partenariat associatif depuis de nombreuses années, et a développé un référentiel technique unique en France qui est mis gracieusement à la disposition des communes qui le souhaite. Ce document, validé par l’ensemble des associations de Personnes Handicapées,  contient une série de « dispositions constructives à respecter en faveur des Personnes à Mobilité Réduite » sous le titre Charte Accessibilité.

 

            C’est cette Charte (technique), ainsi qu’une déclinaison de la Charte Nationale d’Accessibilité adaptée à Saint-Gaudens (dispositions éthiques), qui seront ratifiés par les Ministres en mars prochain, et ce toujours grâce au relationnel de Mme Gombert, promotrice d’un important projet pour déficients visuels, Epicure, à 10 km de la Sous-Préfecture. A ce propos, Jean Camps n’oublie pas de préciser : « c’est aussi offrir une nouvelle donne économique plus globale que de s’appuyer sur ce complexe pour malvoyants dans nos réalisations à Saint-Gaudens ». Et de conclure :  « La Charte Saint-Gaudinoise d’Accessibilité sera la seule à avoir été adoptée en Conseil Municipal, et sa journée d’inauguration sera, avant toute chose, la journée des Personnes Handicapées à Saint-Gaudens. »

 

 

                                                                                                            Jérôme HOTTA

 

Je n'ai pas pu échanger avec Pierre Izard...

Patrick Gohet, debout au premier plan, lors salon Autonomic à Toulouse
Patrick Gohet, debout au premier plan, lors salon Autonomic à Toulouse 

Article paru dans « Le Petit Journal » du jeudi 09 novembre 2006 

  

Le Conseil Général déserte la réunion sur le handicap

 

« Je n’ai pas pu échanger avec Pierre Izard »

 

Le mardi 17 octobre dernier, M. Patrick Gohet, Délégué Interministériel aux Personnes Handicapées, a fait le déplacement à Toulouse dans le cadre d’une série d’entretiens régionaux organisés dans tout l’hexagone, afin d’échanger sur la loi du 11 février 2005. Bien que les associations aient été représentées, cette réunion a brillé par l’absence, autour de la table, du Conseil Général de la Haute-Garonne.

 

            « Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », un intitulé qui en dit long sur l’esprit d’une loi qui rénove en profondeur celle de 1975, concernant la place des Personnes Handicapées dans notre société. Avec ses 101 articles et ses 80 décrets d’application, elle est considérée comme « révolutionnaire » par des innovations notables, que ce soit en matière de décentralisation (avec des compétences et des dispositifs entièrement délégués aux Conseils Généraux), ou encore parce-qu’elle positionne la Personne Handicapée au centre des Maisons Départementales des Personnes Handicapées, un guichet unique qui prend connaissance du projet de vie de la personne, évalue ses capacités, et détermine ses besoins en matière d’aide à la  compensation de son handicap.

 

Néanmoins, elle doit trouver aujourd’hui son véritable champ d’application sur le terrain, d’où un « Tour de France des Régions » de Patrick Gohet, l’orfèvre interministériel chargé depuis 2002 de synchroniser cette priorité quinquennale dans ses différentes strates, c’est-à-dire entre ministères, associations, et Collectivités Locales…, l’occasion étant ainsi donnée à tous les acteurs de débattre sur les avancées et les difficultés inhérentes à un tel bouleversement législatif et administratif. 

  

Contacté par téléphone, M. Gohet nous précise : « Nous avons organisé ces réunions régionales afin de faire un bilan sur tous les sujets de la loi du 11 février 2005, que ce soit la scolarisation, l’emploi, l’accessibilité, mais à Toulouse, les associations ont fait une large place aux Maisons Départementales, évoquant des difficultés de fonctionnement. Désormais, les Conseils Généraux sont les maîtres d’œuvres en lieu et place des COTOREP et CDES, via ces Maisons, et ils sont les piliers de cette politique globale du handicap que nous avons mis trois ans à faire aboutir. Cette loi est faite pour les Personnes Handicapées, et il y a des problèmes d’application, parfois liés au temps. Cela je le comprends très bien. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce sont les Personnes Handicapées qui attendent et qui en souffrent. Ma venue était destinée à envisager avec les Collectivités et les Associations la manière de résoudre certaines de ces difficultés, et de partager avec elles l’esprit qui anime cette Loi. Or, en Haute-Garonne, il y a un vrai problème d’application, et c’est pour cela qu’il faut se mettre autour d’une table afin d’échanger. Malheureusement, ni le Président Izard, ni le Directeur de cette Maison n’ont participé à cette réunion. Je le regrette sincèrement, car, sur tous ces sujets importants qu’il nous faut bâtir collectivement, nous n’avons pas pu échanger. »

 

                                                                                                               Jérôme HOTTA

 

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